Une journée pleine au service de sa majesté. Le Mont Cervin, s’entend. Ou préférez-vous Matterhorn? Appelons-le comme il nous chante, puisque sa domination sur Zermatt est absolue de toute manière! L’album photo est à l’avenant: on l’a vu sous (presque) toute ses coutures (ou serait-ce plutôt ses facettes?), lui et ses compagnes enneigées. Nous voilà donc en plein coeur des Alpes suisses guidés par un chapelet de télécabines, jusqu’au tout nouveau Alpine Crossing II, inauguré il y a à peine 10 jours et qui complète le lien entre Zermatt et Breuil-Cervinia, en Italie. Oui, vous avez bien lu: on passe de la Suisse à l’Italie d’un trait! C’était ça mon annonce surprise d’hier.

Où qu’on pose notre regard, des sommets partout, partout, partout. Une nature rustre où la glace millénaire trace des chemins vertigineux. Les randonneurs au tein basané, souvent accompagnés de leur chien, restent humbles et parcourent des tracés de pierre, de terre et d’herbe alpine. Ici et là, des fleurs acoucissent le spectacle qui impose respect. Les skieurs et plancheurs aventuriers pullulent! Nous avons même eu droit à une compagne de télécabine, athlète allant rejoindre son groupe d’entraînement au sommet.

Deux faits saillants pour ma part: l’incursion en Italie où le tenancier d’une charmante trattoria nous a accueili avec chaleur et un repas à faire rêver et le spectacle du lever du soleil sur le Mont Cervin. Une sorte de bougie, qui allume une journée qui s’annoncera des plus mémorables. À demain!