Journée de (très) plein-air, de contemplation, de fraîcheur, d’un moment de recueillement.

Mais d’abord, avant de prendre le large dans les hauteurs, revoici mes chères chèvres à cou noir, cette fois qui partent paître dans la montagne au son des grelots. La journée promet!

Les sauts de moutons (restons dans les brouteurs des prés!) accomplis de Zermatt jusqu’en face du Matterhorn (mont Cervin), au milieu d’une quinzaine de pics montagneux ayant chacun leur petit nom; puis traversée au-delà du mont Cervin, en territoire d’Italie, région d’Aoste, le temps descendre au village de Breuil-Cervinia pour se délecter d’un repas mémorable à la trattoria « La Saussure ».

Toute cette journée en étapes nous a menés loin, en contact avec les sportifs d’hiver(!), planchistes, skieurs, randonneurs. Les funiculaires, on connaît! La neige aux sommets, on l’a touchée pour vrai, vêtus de vêtements chauds. La combinaison altitude/efforts est essouflante sans aucun doute.

En faisant abstraction des nombreux visiteurs des hauteurs comme nous, coincés aux mêmes points de vue spectaculaires, j’ai pu m’extasier à mon goût et offrir moi aussi mes adieux à une grande dame de coeur, rassembleuse, pilier de sa famille, adorée, en face du mont Breithorn, enneigé et d’une blancheur immaculée par cette belle journée. Au revoir courageuse Ghislaine.