Je peux déjà témoigner de la légendaire prévisibilité des trains suisses! À l’autre bout du spectre, sa météo capricieuse est, semble-t-il, tout aussi légendaire. Du soleil quasi tropical et 24 degrés, on est passé à l’averse qui cède son passage à la bruine et au brouillard pour conclure avec un coucher de soleil des plus agréables et 17 degrés; en quelques heires seulement! À cela s’ajoute une palette de couleurs auxquelles on n’est pas habitués, mais qu’on aimerait bien s’habituer: gris (ciel et pics rocheux), vert (les vallons à leur paroxysme), turquoise-indigo (lacs et canal), sans oublier le blanc pur façonné par ces chutes vertigineuses qu’on a pu apercevoir durant le trajet à bord du Lucerne-Interlaken Express, train panoramique qui a plus que comblé nos attentes et qui, certainement, nous a mis en appétit pour la suite. L’intermède de 2 heures à Lucerne nous aura permis de rencontrer son fameux pont couvert et quelques bâtisses intrigantes qu’on ne manquera pas d’aller inspecter en fin de parcours. Aucun doute, au final: on est promis à de grandes (et hautes!) choses. À demain!